mercredi 12 décembre 2012

RETOUR SUR TENERIFE

Le retour entre La Gomera et le sud de Tenerife s'est fait à nouveau par une mer d'huile. Coup de chance car cette zone est le principal refuge des cétacés aux Canaries et on y trouve notamment une forte population de globicéphales noirs (petites baleines à dents de 6 à 7 m) que l'on peut beaucoup mieux apercevoir lorsque les vagues sont absentes. Nous vous proposons une petite balade en mer en leur compagnie.

Le Teide qui nous a accompagné ces deux dernières semaines

Couleurs du soir sur Tenerife



En rouge, notre parcours depuis Madère

Nous rentrons en France dans quelques jours et, par ce blog, nous terminons le témoignage de ces deux premiers mois de notre voyage, riche de rencontres (surtout pour l'instant d'autres navigateurs), de découvertes de pays que nous ne connaissions pas mais aussi d'apprentissage d'un nouveau mode de vie.

Nous avons cependant conscience du fait que nous sommes pour l'instant restés en Europe où nous avons gardé nos repères. Fin janvier, ce sera la traversée sur le Sénégal et probablement une autre histoire qui commencera.

Nous vous donnons donc rendez-vous à cette date. Merci de nous avoir suivi, les statistiques de fréquentation du blog nous ont impressionnés et encouragés à poursuivre.

Bonnes fêtes et bonne année 2013.


mardi 11 décembre 2012

COTE SUD DE LA GOMERA

Les Canaries étant uniquement des îles volcaniques, les falaises plongent dans la mer pour atteindre des profondeurs tout de suite impressionnantes. De ce fait, il est très difficile de trouver un mouillage suffisamment abrité et avec des fonds raisonnables pour accueillir une ancre. Cela nous manquait un peu et nous avons profité d'une période de grand beau temps pour faire du rase cailloux à l'ouest et au sud de La Gomera et passer deux nuits sous les étoiles, loin des lueurs des villes. 

Les villages dominés par les falaises, ici, Valle Gran Rey

Mouillage à la cala Negra


Les bananiers dans la pierraille

Mouillage de la playa de Chinguarime





 Traversée et mouillages

LA PALMA

Après La Gomera, direction nord ouest sur l'île de La Palma. Attention, ne pas confondre avec Las Palmas, qui est la principale ville de l'île de Gran Canaria au sud-est de Tenerife.
La Palma nous a charmé tout d'abord par sa ville principale, Santa Cruz, très animée et accueillante, sans trop de touristes et ou curieusement, les mélanges architecturaux ne sont pour une fois pas du tout choquants, et par sa montagne avec la caldeira de Taburiente, 24 km de tour, 700 m de profondeur et culminant à 2426 m … pas mal. Les flancs du volcan sont couverts d'une superbe forêt de pins que nous n'avons trouvés pour l'instant que sur cette île.




Les rues très agréables de Santa Cruz de La Palma. Sur les balcons, les parties fermées étaient des latrines !!!

La forêt de pins sur les flancs du volcan


La mer de nuages, au fond le Teide sur Tenerife

Et oui, même aux Canaries, à plus de 2000 m en décembre ... fait pas chaud!

Du sommet de La Palma (2 426 m) au sommet de Tenerife (3 718 m)

Les hauts sommets des Canaries sont réputés pour la qualité de leurs ciels

Le cratère du volcan San Antonio au sud de l'île

350 ans après l'éruption, la végétation essaie de reprendre ses droits...




la nature à La Palma



jeudi 6 décembre 2012


LA GOMERA

Nous venons de passer quatre jours sur l'île de La Goméra.
La petite ville de la Gomera avec son port. Au loin, le pic Teide sur Tenerife qui domine toute cette partie des Canaries du haut de ses 3700m.
Même si le temps n'a pas toujours été de la partie (c'est un classique), nous avons pu découvrir les paysages magnifiques et d'une incroyable variété de ce bout de terre de l'archipel des Canaries.
Comme d'habitude, la marche était au programme, souvent dans une forêt primaire dont une grande partie a malheureusement été détruite par de récents incendies.
La montagne sèche et aride et les vallées fertiles (bananes, oranges) grâce à des systèmes d'irrigation complexes.
Les palmiers des Canaries que l'on trouve parfois jusqu’à plus de 500 m d'altitude.

Malheureusement, les incendies sont un vrai fléau et ont particulièrement sévi ces derniers étés
Malgré le temps radieux ... on y est tout de même aller au sommet de La Gomera!!

Mais le lendemain, le soleil était là :







Ces six photos pour témoigner de la beauté des paysages, pour peu que l'on ne craigne pas de s'avaler quelques dénivelés.









Prochaine étape, l'île de la Palma d’où nous avons rédigé ce blog (voir localisation).

mardi 27 novembre 2012

Traversée MADÈRE LES CANARIES



Traversée MADÈRE LES CANARIES

Une petite vidéo de notre traversée vers les Canaries depuis Madère.
Nous aurions aimé nous arrêter plus longtemps sur les Ilhas désertas, proches de Madère et dernier repère du phoque moine en atlantique, et sur les îles Selvagens situées à mi-distance sur cette traversée, mais le temps en a décidé autrement, la mer étant trop agitée pour débarquer.





Nous sommes donc canariens depuis le 22 novembre ; nous avons passé quelques jours à Santa Cruz, fait un mouillage sur la côte est de Tenerife dans la baia Abona et sommes maintenant dans le petit port de San Miguel au sud de l’ile.
Notre but est de visiter les îles de l’ouest de l’archipel : La Palma, Hierro et la Gomera avant notre retour en France pour les fêtes, mais la météo nous laissera-t-elle ce loisir?  70 km/h de vent dans le port toute la journée.
PS
N’oubliez pas de cliquer sur le lien « localisation »  mentionné à la fin de chaque message pour visualiser notre position du moment.

mardi 20 novembre 2012

Nous venons de passer une semaine sur l'île principale de Madère et avons pu en découvrir certains aspects, malgré un temps pluvieux qui nous a interdit l'accès aux cimes.

Ce climat doux (21° à 25°) et humide ne nous a pas découragé pour parcourir des kilomètres de "lévadas". Ce sont des canaux d'irrigation chargés d’amener l'eau abondante du nord vers les zones de cultures plus sèches du sud au prix de travaux parfois impressionnants sur des versants à pic et des tunnels traversant la montagne sur plusieurs kilomètres.

La capitale Funchal et son port ( pour Jeanne :SAVEOL était au mouillage dans la rade)



















Le marché de Funchal: poissons, ici l'espada local, et fruits en abondance







La côte nord avec ses falaises abruptes se jetant dans la mer














Porto Moniz au nord ouest de l'île où la houle vient se briser et son port à peu près abrité














tunnels des lévadas qui nous ont vraiment impressionnés



















Au premier plan, le port de Quinta do Lorde où SODRIC est resté amarré, au fond les îles désertas où nous nous rendons.



 Film de nos escapades










Nous partons ce matin directions Les Canaries mais comptons nous arrêter en route sur les îles désertas, situées à 20 miles de Madère puis les Selvagem à mi-distance entre Madère et les Canaries.
Pas d'internet donc pas de Blog d'un moment mais, on l'espère, pleins de souvenirs à raconter.








jeudi 15 novembre 2012


L'île de Porto Santo est la deuxième île habitée de l'archipel de Madère. Peu élevée et très sèche, bien que des pluies abondantes venaient de tomber, entrainant de nombreux glissements de terrain, elle n'a cependant rien à voir avec sa (très) grande sœur.
Sa fierté est sa magnifique plage de sable fin de plus de 7km de long.
Après la visite du musée Christophe Colomb qui, avant ses voyages lointains, y a résidé plusieurs années en pratiquant le commerce du sucre de canne, nous l'avons parcourue dans sa globalité en trois jours d'escapades, découvrant souvent des paysages et des sites sauvages et inattendus. 




Une randonnée de près de 20 km qui nous conduit de la montagne à la mer ... avec parfois quelques surprises

La superbe plage qui fait la réputation de l'île

L'île dans sa globalité. La veille, nous étions dans les montagnes au fond.

Chez Eduardo, c'est là qu'on mange le meilleur bacalao

Les falaises sculptées par les vents d'ouest.


Les paysages de Porto Santo

dimanche 11 novembre 2012

Dimanche 11 novembre 2012 :

 Nous venons d'arriver à Quinta de Lorde sur l'île principale de Madère où, après quelques jours sans connexion, nous pouvons poursuivre le récit du voyage de SODRIC.

Du 1er au 3 novembre, nouvelle escale de trois jours à Cascais à 15 km à l'ouest de Lisbonne. Nous y attendons des vents plus portants, c'est à dire tout simplement allant dans la direction où nous voulons nous rendre.
On en profite bien sûr pour flâner dans cette ville balnéaire un rien bcbg, manger le bacalhau grillé et aller par le train passer une journée à Lisbonne avec les chaussures de marche.
Bonne idée car c'est à pieds que l'on prend le plus de plaisir à redécouvrir cette ville si haute en couleurs et fournie en dénivelés.
Bon moment passé à table dans un restaurant ouvrier avec un professeur de géologie en retraite de la faculté de Lisbonne, 16,5 euros pour tous les deux, aguardiente (pousse café) compris.

Les navigateurs ne sont pas oubliés dans les rues de Cascais


Le port d'Alcantara ou SODRIC 3 avait passé quelques mois en 2000

Vues de Lisbonne
Le 4 novembre, les pleins faits, départ pour Porto Santo, première île de l'archipel de Madère sur notre route. Nous trouvons une mer formée, creux de trois à quatre mètres, un vent assez fort entre 20 et 25 nds (multiplier par 1,8 pour les km/h) et un ciel maussade.

SODRIC assure sans sourciller dans ces conditions plus difficiles et après trois jours de mer nous mène à destination.

SODRIC au départ de Cascais vu depuis KOSMIC, autre bateau se rendant au Sénégal avec Voiles Sans Frontières
La veille de quart ...

Arrivée ventée sur Porto Santo, archipel de Madère
 
Film de la traversée Cascais - Madère. Trois jours pour un peu plus de 500 miles

A suivre, les quelques jours à Porto Santo.