mercredi 30 octobre 2013

NOUVEAU PÉRIPLE DANS LES ILES SOTAVENTO (sous le vent)

Nous voici à nouveau à Praia, cette fois pour accueillir Cathy et Joël qui passeront 10 jours sur SODRIC. Au programme, nouvelle remontée de la côte ouest de Santiago pour rejoindre le mouillage de Tarrafal, puis navigation vers Brava et surtout Fogo où nous avons prévu de passer une nuit dans la caldeira du volcan, à 1700 m d'altitude.

Mais tout d'abord, après la visite du marché Sucupira à Praia, nous nous rendons à Cidade Velha, seule véritable ville historique de l'archipel, car premier point d’accès des conquistadors qui y relâchaient sur la route des Amériques puis celle des esclaves.

Le marché Sucupira à Praia

Le bidons sont pleins de produits divers qui ont été envoyés par les oncles d’Amérique pour vendre sur le marché

joyeux bazar!!!

Depuis Tarrafal, nouvelle grande balade au centre de l'île qui nous permet de goûter encore au charme de la campagne cap-verdienne et d'aller à la rencontre de ses habitants. Même plaisir de la rencontre avec les pêcheurs et leur petite communauté … poissons frais garantis.

On est rarement seul en aluguer
Jamais vu un arbre si grand !!! Fromager que les conquistadors mentionnaient déjà dans leurs écrits.


Beaucoup de villages ne sont pas accessibles par la route, l’âne reste un moyen de transport très utilisé.


Les paysages de la ribeira de Santa Cruz, au centre de l'île de Santiago

Après une bonne vingtaine de kilomètres à pieds, l'aluguer est le bienvenu.

A Tarrafal, les femmes attendent le retour de la pêche

Il est frais mon poisson!

Quand on dit que les eaux du Cap-Vert sont poissonneuses ... une barque pleine de poissons.

Le petit grogue de 11h avec les pêcheurs, ça peut pas faire de mal.

Pas toujours cool les courses: discussion animée au marché de Tarrafal avec une mamie qui profite bien des touristes.


Mais le clou de la semaine restera bien sûr les deux jours passés sur le Pico do Fogo, volcan impressionnant qui domine une caldeira austère, où le minéral règne en maître.

Sportif la montée du Pico do Fogo

Sur la lèvre du volcan, le cratère en arrière plan.

Le Pico dans toute sa majesté

Le paysage lunaire de la caldeira

Habitation typique au pied du volcan


Au sommet du petit Pico (éruption de 1995)

Sur une des coulées de lave de l'éruption de 1995


Sous une gaine de lave refroidie, la lave en fusion continue de circuler à travers des galeries dont certaines restent ouvertes après l'éruption. 

Sculpture naturelle: laissez libre cours à votre imagination 


Le film de ces deux jours à Fogo

Nous nous sommes également promenés sur Brava. Quelques photos de cette île tellement agréable.


En avant SODRIC, fait nous voyager.




Nous sommes retournés au sommet de l'île de Brava. Toujours avec des nuages.

Dimanche, c'est jour de foot. Tout le monde s'y retrouve.

Les barques de pêche de Furna

Ne pas manquer de discuter avec les Cap-Verdiens
Fish!!!
Cliquer sur le lien ci-dessous pour localiser Cha de Caldeira où nous avons passé une nuit.

samedi 19 octobre 2013

LES ILOTS SECOS DO ROMBO

On traduit par « les îlots des trous secs ». Le fait est que l'eau n'a pas vraiment trouvé sa place sur ces cailloux battus par les vents.

Nous avons tout de même réussi à débarquer mais ne nous sommes pas attardés sur la terre ferme, de peur de retrouver encore l'annexe en charpie.


Cela ne nous a pas empêchés de goûter au plaisir de ce moment de solitude dans une nature totalement intacte.

La prise du mouillage aux îles Secos

Le cameraman en plein travail pour le blog


Les paysages austères de ces îlots perdus, battus par les vents

BRAVA

Nous voilà rendus à l’extrême sud-ouest de l'archipel du Cap-Vert, l'île de Brava.

C'est la plus petite des îles habitées mais également la plus isolée. Elle est la plus verte de toutes, la plus fleurie aussi. Il faut vraiment être attentif pour ne pas manquer le regard du paysan dans son champ de canne, qui attend de croiser le votre pour un cordial « bun dia, esta buen » (créole approximatif).

Le revers de la carte postale c'est un exode massif. En trente ans, la population est passée de 20 000 à 5 000 habitants. Il n'existe pas de famille dont au moins un des siens ne vive au Etats-Unis. Ces expatriés contribuent largement à la santé économique de l'île.


On n'oubliera pas la gentillesse de Béto qui nous accueille du mieux qu'il peut à Furna et facilite grandement notre séjour, les moments partagés avec les pêcheurs de la baie de Ferreiros, d’inénarrables trajets en aluguers et bien entendu, de superbes balades dans une nature tantôt austère, tantôt luxuriante.

Le mouillage devant le petit village de Furna
Jean-Pierre part à la pêche



Les langoustes de Brava

Départ pour Faja de Agua dans un décor toujours grandiose

Le pressoir à cannes pour la fabrication du grogue. Une grande barre de bois est placée sur la partie haute. Elle est actionnée par un bœuf qui tourne autour du pressoir.  Au second plan, des âtres permettent  la distillation du sirop de canne.

Pierres à moudre qui étaient présentes dans chaque maison

A partir de 600 m d'altitude, on commence à cheminer parmi les fleurs.

Cova Joana, un village typique. 

Les baobabs sont ici très présents

En montagne, maison bordée de haies d'hibiscus

Descente sur Nova Sintra

Sodric au mouillage de Faja de Agua

Visite de la distillerie de José, à Faja de Agua.
 L'alambic

La réserve de rhum jeune ... il faut goûter bien sûr


La réserve de rhum vieux, conservé en fûts de chêne ... il faut goûter bien sûr
 avec Monica et Rainer (touristes allemands hébergés chez José)