jeudi 27 mars 2014

ANTIGUA ET BARBUDA

Quand on arrive à Antigua, on ne peut pas éviter les bateaux, hôtels et villas de luxe, ainsi que le flot des touristes anglais et américains.

Chacun trouve son plaisir où il le souhaite mais, pour nous, ce n'est pas vraiment notre tasse de thé, même si on a adoré la très british garden partie du dimanche, au sommet de Shirley heights avec une vue imprenable sur tout le sud de l'île.

On avait donc prévu de rester une semaine sur Antigua, que l'on a finalement quittée au bout de trois jours pour l'autre île de l'archipel : Barbuda.

Là, changement total de décor et d'ambiance, une nature superbe et intacte, un village comme on les aime.


Nous avons parcouru ce petit bout de terre dans tous les sens et Jean-Pierre n'a pas réussi à faire un film de moins de 10 minutes.

Pas de doute, 300 ans d'occupation anglaise ... ça marque.
Antigua, Capitale des croiseurs de luxe ...

... où les soirées sont très bcbg, mais on s'y est bien amusé.
Mais Antigua, c'est aussi 95% de population noire, les communautés vivant côte à côte sans réel lien autre que le travail. Ici le village de Willikie's où nous avons retrouvé une ambiance très "Cap Verdienne" qui nous plait bien.

Super spot sur Green Island: la protection de la barrière de corail et les alizés qui soufflent à fond.

Juste à côté, on est sur une autre planète à Barbuda. Ici la côte nord-est, exposée à la houle avec ses falaises de coraux et ses grottes. 

Des lieux où on a le sentiment d'être seul au monde.


Vient dans la cabane du pêcheur, je te montrerai le mélange des couleurs ...

C'est pas de la langouste mais de la cigale de mer, très bon et encore meilleur quand c'est le produit de sa pêche.

Prochaine page, Saint Barth et Saint Martin.










mercredi 19 mars 2014

LA SOUFRIÈRE

Notre escapade à la Soufrière par un temps enfin dégagé.

Le massif est superbe mais il ne faut pas ménager sa peine pour le découvrir par ses sentiers escarpés.

Les chutes du Carbet dominées par la Soufrière, point de départ de notre randonnée.

Il est toujours utile de prendre une photo du plan des sentiers du secteur. Nous avons fait l'aller par les chutes et le col de l'échelle et le retour par la citerne et le chemin n°4.

Les trois quarts de la montée se font en pleine forêt humide sans beaucoup de vue ...
...  mais la récompense est au sommet avec des paysages grandioses. 



 Jamais nous n'avions vu une telle activité volcanique ... d'aussi près.
Il est quinze heures, les sardines et autres œufs durs mayonnaise ont toujours une toute autre saveur après l'effort.

On ne résiste pas au plaisir de photographier quelques rares fleurs.












Au sommet, le son est tout aussi impressionnant que la vue.

La prochaine page: Antigua où nous sommes arrivés le 15 mars.

  



lundi 10 mars 2014

PETITE TERRE


Il n'est pas aisé de se rendre sur Petite Terre, archipel corallien inhabité battu par les vents entre La Désirade et Marie Galante, sauf quand les conditions météo sont très favorables. Profitant d'une « panne » d'alizés, nous avons passé deux nuits au mouillage dans le lagon de ce site protégé.

On supporte le soleil car la piscine n'est pas loin !!!

Des vestiges d'une occupation humaine vieille de 2 000 ans.


Des arbres plusieurs fois centenaires s’accrochent sur ces terres arides

 

Et des iguanes, partout, partout des iguanes.

La balade sur Petite Terre






  

dimanche 9 mars 2014

GUADELOUPE SUITE

Tout d'abord, pensant que les plus attentifs doivent se demander pourquoi, plus de deux mois après notre arrivée aux Antilles, nous n'avons toujours pas quitté la Guadeloupe, quelques explications :

Après les fêtes, nous avons fait en janvier un aller-retour en France qui n'était pas prévu et, à notre retour, Jean-Pierre a eu la bonne idée de déclarer des coliques néphrétiques. Après une série d'examens en tous genres qui montrent qu'il n'est toujours pas tiré d'affaire, nous préférons ne pas quitter l'archipel Guadeloupéen pour pouvoir facilement réagir en cas de problème.

Cela ne nous empêche pas de vadrouiller et de vous adresser quelques cartes postales.

BALADE SUR GRANDE TERRE

Pour nous qui ne sommes pas des mordus de la plage, la Guadeloupe c'est surtout des randonnées à pieds dans la campagne.

Petits extraits de nos escapades sur Grande Terre, partie la plus à l'est et la plus basse de l'île, patrie du rhum Damoiseau.

De la canne à sucre, des bœufs, de l'eau, la campagne semble prospère en Guadeloupe.

Les charrettes sont maintenant remplacées par de puissants tracteurs, mais toujours utilisées pour les compétitions des "bœufs tirant". Il s'agit de faire grimper une forte pente le plus vite possible à une paire de bœufs tirant une charrette lourdement chargée.


Chaque hauteur avait son moulin à vent qui pressait la canne pour en extraire le sirop.
Grande Terre étant située au vent, les alizés ont par endroit façonné une côte déchiquetée et inhospitalière.
 Ici, le rivage près de la pointe de la grande vigie, tout à fait au nord.


Le secteur de la porte d'enfer, pas fait pour venir mouiller SODRIC.




Entre mer et terre