La première île que l'on rencontre au
sud de la Martinique est Sainte Lucie.
Nous y avons fait deux
escales.
La première au nord à Rodney Bay avec
un mouillage peu attrayant ... mais nous n'avons pas osé repartir la nuit tombée dans le petit village attenant de Gros Ilet pour le « friday
night », dommage!
La
deuxième dans le village de La Soufrière, situé au pied des
majestueux pitons de Sainte Lucie.
Le site méritait bien de s'y balader
un peu.
La baie de la Soufrière et ses pitons culminant à plus de 700m. Un des plus beaux paysages des Caraïbes.
Le site est classé au patrimoine mondial de l'humanité.
A quelques encablures de là, on retrouve les couleurs du soufre à Sulphur spring.
Un lieu prisé pour ses bains chauds.
Dans la campagne, les cacaotiers sont partout.
Le séchage des fèves avant leur expédition vers l'Angleterre.
Même un peu fraiche, la douche est la bienvenue.
mardi 17 juin 2014
LA MARTINIQUE
Nous revoilà en France, cette fois-ci
dans le 972.
Après une descente tranquille le long
de la côte est, nous avons retrouvé au Marin Martine et Jacques,
qui ont passé une dizaine de jours en notre compagnie.
De Saint-Pierre, au nord de l'île,
ancienne capitale dévastée par l'éruption de la montagne Pelée en
1902, à la savane des pétrifications tout au sud, des rues de Fort
de France au marché du port de pêche du Vauclain, de la petite anse
d'Arlet avec son « aquarium » à deux pas de la plage à
la presqu'île de la Caravelle, des régates de Yoles de Sainte Anne
à l'habitation Clément au François, enfin et bien entendu, de
l’ascension de la montagne Pelée à la marche en forêt tropicale
dans le massif des trois pitons, nous n'avons pas vraiment chaumé et
avons pu apprécier la Martinique sous de multiples facettes.
A la question : c'est mieux ou
moins bien que la Guadeloupe ?
La réponse est : venez voir par
vous même, vous prendrez du plaisir dans tous les cas.
Premier mouillage en Martinique devant Saint Pierre et la montagne Pelée.
Le témoignage poignant de l'unique rescapé qui relate l'enfer des nuées ardentes et laisse imaginer le calvaire des 30 000 morts de la tragédie de Saint Pierre.
Les ruines de la cathédrale.
Sur la montagne Pelée.
Fort de France et les trois pitons.
Le coucher de soleil sur la pointe du Diamant.
Grande fête populaire, la régate de yoles de Sainte Anne
Tous les deux, on s'est pris au jeu ...
... et ça va vite!!!
Visite de l'habitation "Clément" : Rhum et distinction.
L'exploitation a tout de même été le cadre d'une rencontre au sommet Franco-Américaine, entre Mitterrand et Bush, sur sur les accords de paix Israëlo-Palestiniens.
Plus prosaïque, le poulet boucané du midi dans les rues du Marin.
En mai, c'est la saison des fleurs qui commence.
Le film de la Martinique
Prochain épisode, les Grenadines.
jeudi 5 juin 2014
LA DOMINIQUE
Parmi les îles que nous
avons visitées, la Dominique est à part. Même si l'on y parle
anglais et que l'on roule à gauche, on y retrouve une ambiance qui
tient plus du Cap-Vert que d'Antigua. Loin des terrains de jeux des
bateaux de location, mais aussi très différente des deux îles
françaises qui la bordent, la différence de prospérité par
rapport à ses voisines se fait tout de suite sentir, mais elle
n'entache en rien l’accueil des gens qui y est très sympathique.
L'île étant jeune et
ses rivages abruptes, il n'y a que deux mouillages où l'on puisse faire
escale, l'un au nord dans la baie de Portsmouth et un autre tout au
sud, très rouleur, devant la petite capitale : Roseau.
Nous avons découvert
depuis Portsmouth une superbe campagne où la balade est très
agréable. A partir de Roseau, nous avons vu l'activité volcanique de l’île
avec, en point d'orgue, le très impressionnant Boiling Lake, deuxième
plus grand lac d'eau bouillante au monde.
Au mouillage de Portsmouth. Qui a dit qu'il faisait toujours beau aux Caraïbes?
Les villages de la Dominique
Que du vert ... que du vert.
Dans la campagne et dans les bois, des rencontres appétissantes ...
... ou originales.
La rivière indienne.
Roseau, côté parc et côté rue.
Motivés pour la montée vers le Boiling Lake.
La vallée de la désolation et ses fumerolles. Au loin, les vapeurs du Boiling Lake.
Les ruisseaux d'eau chaude.
Le Boiling Lake: 100 m de diamètre, 50 m de profondeur et de l'eau à 90°C.