LES ROQUES
Nous avons donc mis
l'étrave plein ouest depuis Grenade, cap sur des îles un peu
perdues du Vénézuéla. Nous nous sommes d'abord arrêtés, après
une journée et demi de mer, à La Blanquilla, puis avons continué
sur l'archipel des Roques.
A La Blanquilla, on
trouve un bon abri sur la côte ouest, avec de belles plages de
sable. Par contre, pénétrer à l'intérieur des terres et une
gageure tant cette île plate semble être le royaume des cactus et
autres créatures piquantes, végétales ou animales.
Notre premier rivage vénézuélien sur l'île de La Blanquilla. |
Pas âme qui vive dès que l'on quitte le bord de mer. |
A La Blanquilla, les cactus sont très "affectifs" |
Après une journée de repos et de balade sur la plage, cap sur l'archipel des Roques que nous atteignons après une vingtaine d'heures de mer.
Les Roques sont un immense atoll composé de toute une série d'îles, disposées en cercle autour d'une partie centrale où aucune terre n'émerge. Cette partie est interdite d'accès.
On peut facilement y jouer les Robinson, tant les mouillages abrités sont nombreux, mais ce n'est pas un archipel désert pour autant. On y trouve notamment le charmant village de Gran Roque où l'arrêt est obligatoire pour les formalités d'entrée. C'est un site très touristique pour les riches Vénézuéliens dont les avions privés envahissent le petit aéroport le week-end.
Nous avons choisi de faire le tour des îles en deux semaines, dans le sens des aiguilles d'une montre. Cette option nous a permis de poser notre ancre dans une grande variété de paysages composés de sable fin, de récifs coralliens ou de mangrove.
Notre itinéraire (en rouge) |
Des plages, des coraux, des oiseaux, l'essentiel des Roques est là. |