dimanche 29 mars 2015

LES GALAPAGOS

Les Galapagos comptent assurément parmi les escales mythiques d'un grand voyage à la voile et il peut être déroutant de confronter un mythe à la réalité...

La réalité c'est d'un coté un tourisme très présent qui est devenu l'unique, mais lucrative, ressource de ces îles, et un parc national omniprésent qui impose sa loi aux touristes que nous sommes mais aussi aux habitants, en limitant à l’extrême les sites accessibles.

Mais c'est aussi l’accueil des otaries joueuses, le « sourire » un brin figé des iguanes marins, les tortues terrestres et marines qui par leur taille, et leur age, imposent le respect, les pingouins agiles qui ressemblent à des petites poupées, des paysage magnifiques sous l'eau et hors de l'eau.


Normalement, pour venir aux Galapagos en bateau, il faut demander au préalable une autorisation qui donne uniquement la possibilité de mouiller devant les trois villes principales de l’archipel. Celle-ci coûtant excessivement cher, nous avons pris une autre option en nous rendant directement sur un de ces trois mouillages et en demandant la possibilité de nous réapprovisionner. Les autorités nous ont accordé de ce fait une escale de 20 jours uniquement sur l'île d'Isabela. C'est l'île la plus à l'ouest et la moins habitée qui, à elle seule, vaut le voyage. Nous nous sommes cependant également rendus en « lancha » sur l'île voisine de Santa Cruz.

Quelques photos de notre séjour en attendant un film montrant plus de diversité, mais que nous ne pouvons pour l'instant mettre en ligne, la connexion internet étant trop faible.

Nous approchons de la côte, les oiseaux deviennent plus nombreux autour de SODRIC

Quand nous sommes arrivés, tout était gris. Après quelques pluies, tout est devenu vert.
   


L'anniversaire de l'indépendance sur l'île d'Isabela: tout le monde était là pour assister aux courses de chevaux et autre rodéo.

Les clients du marché aux poissons de Santa Cruz.

Comité d'accueil à Isabela

Dure la vie d'otarie!!!

Comment on dit un selfi à trois?


Super les otaries qui viennent jouer autour du nageur!!!

L'iguane marin, un animal fort sympathique ...

... mais sans lequel les Galapagos ne seraient pas ce qu'elles sont.

Autre emblème, les tortues terrestres...


... déjà de belle taille sur Isabella ...

... mais franchement impressionnantes sur Santa Cruz.

Les flamants roses font aussi partie du paysage.

Les Galapagos, archipel volcanique: ici la gigantesque caldeira de la Sierra Negra sur l'île d'Isabela. 10 km de diamètre, la dernière éruption date de 2005.

On retrouve l'univers minéral des volcans qui nous avait tant subjugués au Cap Vert sur le Pico de Fogo.


150 m de descente un peu sportive pour arriver dans la chambre magmatique d'un cratère dans le massif de la Sierra Negra.


Tunnels de lave à demi immergés ou en pleine montagne.
SODRIC est maintenant paré pour sa plus longue traversée, 3000 milles soit 5500 km, vers la Polynésie. Nous avons choisi de mettre le cap sur l'atoll des Gambiers avant de rejoindre les Marquises. Le départ est prévu mardi 31.


mardi 3 mars 2015


PANAMA : LA COTE PACIFIQUE


Comme nous avons rapidement traversé le canal, nous avons pu passer une semaine avec Aurélie à la découverte de l'archipel de Las Perlas, situé à 40 milles au sud-est de Panama City.

Changement de décors et de type de navigation par rapport au coté atlantique avec un fort marnage (6 mètres) et les courants qui vont avec, mais un cadre magnifique et des îles et îlots tous plus charmeurs les uns que les autres.



Panama City, une ville grouillante ou on a du mal au début à prendre ses repaires. 

Comme ici dans une mangrove, les Perlas offrent des paysages différents ...




... mais aussi avec les marées, des airs de Bretagne.

La pêche au fusil prend une autre dimension ... au propre comme au figuré.

Sympa les vacances sur SODRIC










PANAMA : LE CANAL

A la lecture de témoignages de nombreux navigateurs, les formalités administratives pour le passage du canal ne semblaient pas simples, beaucoup passant par les services d un agent. En fait, nous avons pris l'option de nous débrouiller tous seuls et ne l'avons pas regretté.

Bien sûr, il est impératif de s'armer de patience et de garder son calme et le sourire quelque soit la situation rencontrée. Si par exemple on vous dit un vendredi à 11h que vous ne pourrez pas avoir vos papiers d'entrée du bateau au Panama avant le lundi … car on est vendredi … et que la matinée est presque finie … on continue à être courtois et sympa ... on discute … et on a ses papiers l'après-midi même !!!

Panama fait partie des pays où accomplir les formalités d'entrée du bateau et d'immigration s’apparente à un jeu de piste qui, nous obligeant à trouver X bureaux et à traverser plusieurs fois la ville, nous plonge d’emblée dans l'ambiance locale.

Par contre, avec les autorités du canal, des vrais pros : trois coups de fils, un rendez-vous pour la vérifications du bateau et un passage par la banque pour le paiement, tout est réglé rapidement et sans problème, grâce à une organisation parfaitement huilée.



Passage de nuit des écluses montantes de Gatun .... impressionnant





Dans les écluses, les voiliers sont amarrés entre eux "en radeau". Les skippers sont aux ordres du pilote qui assure la coordination.
Un peu près les gréements... parfois trop quand des vagues viennent agiter le plan d'eau.

Pour les équipiers, ne pas manquer les toulines envoyées depuis le bord des écluses et faire le noeud qui va bien pour la récupération de l'amarre.




L'équipe de choc.

Depuis le temps qu'on y pensait à l'écluse de Miraflores!!!

Enfin le pacifique



















lundi 2 mars 2015

PANAMA : LA COTE ATLANTIQUE

Escale à Aruba, charmant petit village ... juste un peu touristique


Après une courte escale à Aruba, nous approchons de la côte Panaméenne avec le désir de passer le canal avec Aurélie qui nous rejoindra pour 15 jours de vacances.
De ce fait, nous ne sommes restés que quatre jours aux San Blas, juste de quoi voir à quoi ressemblait ce bel archipel, mais malheureusement pas assez pour le découvrir réellement.


Ilot typique des San-Blas



La quête de l'eau douce, indispensable à la vie des kuna.


Nous nous sommes donc rendus assez vite sur le mouillage de Portobelo, petite ville située une vingtaine de milles avant Colon, d'où nous avons fait les démarches pour le passage du canal.

A Portobelo, c'est la campagne, et nous avons apprécié le cadre verdoyant, les balades et les trajets en bus plutôt pittoresques.



Le mouillage de Portobelo

Les bus hauts en couleurs

La campagne tranquille du Panama


De par sous excellent mouillage, Portobelo était une place forte espagnole.


Après un passage obligatoire par le port de Colon pour faire mesurer le bateau en prévision de notre transit, nous sommes descendus un peu plus au sud-ouest et avons remonté en pleine jungle le rio Chagrés, expérience qui vaut le détour.



Les lumières de la jungle sur le rio Chagrès


Le stock est renouvelé!!!
En route pour Colon et l'entrée du canal. (merci à Sophie du voilier DUGONG pour les photos)







L'arrivée à Colon: changement d'ambiance.


Le marché de Colon: animation, couleurs et odeurs...