Il nous a fallu plus d'un
mois pour faire le tour de Nuku Hiva où nous nous sommes laissés
mener par les rencontres et les imprévus.
C'est une île où la vie
semble s'écouler paisiblement où l'argent n'est pas l'unique
valeur étalon. L'hospitalité et la générosité sont la règle.
Ainsi, quand on croise une personne dans la rue d'un village, le
bonjour (ou kahoa en marquisien) est toujours accompagné d'un large
sourire et bien souvent, on engage une conversation sur le temps
qu'il fait, la décoration de l'église pour la messe du dimanche ou
tout autre sujet qui nous fait entrer un peu dans le quotidien de ces
petites communautés.
Il est vrai que parler la
même langue facilite grandement les choses mais, pour les voyageurs
que nous sommes, vivre un tel accueil est un réel plaisir.
A travers cette page et
le petit film qui l’accompagne, on voudrait simplement remercier
Gabriel, Caroline, Honoré, Daiana, Jean-Pascal, Martine, Jean-Emile,
Precille et tous les autres, pour les moments passés ensemble et au
cours desquels, ils nous ont ouvert les yeux sur leurs Marquises.
L'arrivée le soir sur Nuku Hiva. Le petit déjeuner au mouillage de la baie de Taihoae.
Les superbes baies du nord de l'île: Anaho et Hakapa
Paysages et rencontres lors de nos promenades.
Retour bien chargé. La nature et les marquisiens sont généreux...
Souvent, même dans des lieux parfois très reculés, mous découvrons des vestiges d'habitations anciennes ...
... où d'impressionnants banians (arbre sacré) sont toujours présents.
Les traces archéologiques sont nombreuses. Les pétroglyphes font partie des traditions ancestrales ...
... comme les tikis protecteurs en pierre ou en bois,
Parmi nos rencontres, Jean-Emile, le coprahculteur récolte les noix de coco pour la fabrication du monoï...
... Honoré chasse la chèvre pour nous régaler ...
... Jean-Pascal, le maire d'Hakapa, et Martine, l'institutrice de Taipivai, nous accueillent dans leur maison ...
... Gabriel et Caroline ouvrent grand leur porte pour nous faire découvrir leur vie aux Marquises.
Le film de Nuku Hiva.
EIAO
Située à une
soixantaine de milles au nord-ouest de Nuku Hiva, l'île déserte de
Eiao est, aux yeux des Marquisiens, secrète et un peu mythique. Elle
est craint par les marins, mais c'est le rêve des chasseurs.
Il est vrai que nous
n'avons décidé de nous rendre sur ces terres désolées qu'après
avoir sérieusement étudié les prévisions météos et constaté
que, chance inespérée, elles étaient parfaites pour un bref
séjour.
Nous avons donc pu passer trois nuits tranquilles dans l'unique baie à peu prêt abritée de
la houle qui, juste pour nous, est restée bien sage.
Sentiment étrange que
cette solitude absolue où l'on sent confusément qu'on est dans
un monde qui ne fait que tolérer notre passage et ne nous donne pas le droit à l'erreur.
Au programme de ces deux
jours, le ballet des raies manta et l'ascension des 400m de dénivelé
permettant l'accès à un plateau de terres rouges battu par les
vents. Impossible d'imaginer plus sauvage.
La danse des raies manta
Peu de coraux sur ces îles jeunes mais plein de poissons.
Seuls dans l'unique mouillage de Eiao.
La végétation tente de survivre sur le plateau érodé par le vent.
Les falaises impressionnantes de la face exposée aux vents.