lundi 25 septembre 2017

LES VANUATU : L'ILE DE TANNA

Superbe... extraordinaire... inoubliable… le volcan Yasur sur l'île de Tanna est un des seuls volcans actifs de la planète où le touriste est autorisé à approcher jusqu'au bord du cratère.

Les mots ne peuvent que difficilement décrire l'impression de puissance qui se dégage du magma en fusion, le bruit, le souffle et la chaleur des explosions. On ne pensait pas pouvoir vivre ça une fois dans notre vie... et bien c'est fait.


Pas si chaud la haut!!!




















LES VANUATU, L'ILE D'ANATOM

Première escale, première découverte, l'île d'Anatom, située tout au sud-est de l'archipel des Vanuatu, nous a semblé hors du temps.

Ici, pas de voiture et pas de route, pas ou très peu d’électricité, fournie parfois par quelques panneaux solaires fatigués. La cuisine se fait uniquement au feu de bois, la lessive à la rivière. Les murs des maisons d'habitation sont en bambou, les toits en palmier. Par contre les constructions « institutionnelles » (écoles, églises, police) sont en dur. Seule concession à notre monde « moderne » : les téléphones portables qui sont dans presque toutes les mains.

On nous avait dit d'aller voir Madeleine et nous avons tout de suite été conquis par son sourire radieux. Mais au village d'Anelghowhat, tout le monde a le sourire aux lèvres et c'est un ravissement que de flâner le nez au vent, en se laissant mener par le hasard des rencontres.

C'est ainsi que nous avons fait la connaissance de Ruth dans sa petite maison au bord de l'eau, de Akissi et de son excellent « lap-lap », le plat traditionnel des Vanuatu fait à base de pâte de manioc ou de tarot cuit dans les pierres chaudes, de Henry qui lui, nous a régalé par deux fois de son « bugna », autre plat local, d'Antoine qui tenait absolument à nous donner du pain dès que sa femme faisait une tournée dans son four à bois, d'Yvonne qui nous a offert l'hospitalité de sa maison de bambou et fait boire le kava, boisson à base de racines aux propriétés apaisantes, une institution dans toutes les îles de l'ouest pacifique.

Ces gens vivent simplement entre pêche et culture vivrière. Ils ne semblent pas envieux de notre modernité bien que le village soit visité régulièrement par des bateaux de croisière australiens. Ils se sont montrés très intéressés par notre vie de voyageurs. Les séances cinéma, où nous avons présenté des films de notre périple, ont eu d’ailleurs quelques succès auprès des adultes comme des enfants.

Cette escale, qui devait durer trois jours mais qui s'est prolongée près de deux semaines, restera une des plus marquantes de notre périple.

Premières impressions: la découverte des villages et de l'habitat vanuatais.
Des maisons de bambou et palmier, en harmonie parfaite avec la végétation luxuriante qui les entoure. 





Elle sont souvent regroupées en hameau familial, les enfants construisant leur maison à côté de celles des parents et grands parents paternels. 


Une maison et constituée d'au moins trois cases: la cuisine, le séjour où l'on prend les repas et les chambres. 


Et puis il y a les gens et leur accueil vraiment extraordinaire.  A commencer par Madeleine qui a été notre mentor durant notre séjour et nous a ouvert bien des portes.
Ruth et sa tante Akissi 





Et puis nous sommes allés chez Yvonne, au village de Oumech,  à trois heures de marche du village principal.

 


Et chez Henry qui nous avait préparé le bugna. 

Et il y a les enfants blonds des Vanuatu..





... le kava, bu exclusivement par les hommes dans les lakamals (mais il y a des exceptions selon les îles) ...
... le linge à la rivière. 
Aujourd'hui, c'est la fête du collège. Les élèves et professeurs venus de différentes îles ont endossé des tenues traditionnelles, préparé d'exellents plats, chanté et dansé...   




... sous l'oeil attentif des chefs et administrations locales.

Un dernier coucou à Madeleine et sa famille et encore un grand merci aux gens d'Anatom si accueillants. 






lundi 11 septembre 2017



LA NOUVELLE-CALEDONIE

Nous sommes partis le 18 mai de Nouvelle-Zélande pour les Fidji et nous nous sommes retrouvés après 7 jours d'une traversée agitée…en Nouvelle-Calédonie. C'est à la fois l'inconvénient et l'avantage du voyage en bateau : être tributaire de la météo, mais pouvoir vagabonder d'un pays à l'autre sans autre forme de contrainte que le temps qu'il fait.

C'est donc tout contents que nous retrouvons une terre « presque » française et que nous partons pour une première découverte du sud du « caillou ».

Tout d’abord, nous accomplissons les formalités d'entrée et recherchons un lieu de stockage pour SODRIC car nous rentrons en France de novembre à mars prochain. Ces démarches faites, nous visitons Nouméa, ville sans réel intérêt, et partons tout au sud de l'immense lagon pour mouiller devant l'Ile des Pins.

Coup de chance, c'est la foire annuelle du village et, outre les chants et danses, cela nous permet une première initiation aux rites, coutumes et traditions kanak, pas forcement faciles à appréhender au premier abord. On essaiera de faire au mieux et de se conformer aux usages. Nous avons déjà à bord le « manu », pièce de tissu en coton que nous donnerons pour faire « coutume », offrande que le visiteur doit présenter au chef de tribu pour être admis sur ses terres et dans ses eaux.

Nous n'avons pas non plus négligé le côté carte postale en jetant l'ancre dans des mouillages de rêves : fonds de sable blancs, coraux et incroyable diversité de la faune marine mais une eau fraîche et peu de cocotiers, parfois remplacés par les magnifiques pins colonnaires. 

Après un petit mois, nous quittons la Nouvelle-Calédonie que nous retrouverons en septembre et mettons le cap sur l'archipel des Vanuatu.



Premiers pas dans le sud de la  Nouvelle Calédonie où les terres rouges contrastent superbement avec le bleu du lagon.




Sable, corail et pins colonnaires, la carte postale du rivage calédonien.
Et nous retrouvons les fonds tropicaux: quand on y a goûté, on en redemande toujours.  

Nous sommes en pays kanak et nous avons envie de découvrir et comprendre cette culture.






Danses et chants à la foire annuelle de l'île des pins.


Au sommet de l'île des pins...

... et le mouillage de Gadji, tout au nord de l'île.


Sur la plage et dans l'eau: le tricot rayé, pas dangereux car sa bouche est trop petite pour nous mordre, sinon, le venin est mortel!!!  


À Nouméa comme dans la campagne, internet c'est pas gagné !!! Desolé pour le retard sur le blog.


Arrivée un soir au mouillage et crépuscule dans la baie de l'orphelinat à Nouméa.