Un peu de frustration
pour ce passage trop rapide en Indonésie.
On aurait voulu grimper
sur les volcans, visiter les temples de Java et de Bali, voir les îles
des Moluques et les orangs-outans du Kalimatan, mieux appréhender la
diversité de cette mosaïque de peuples. Un séjour d'un mois et
demi avec de longues périodes de navigation nous a tenus un peu trop
à l'écart de tout cela.
Cependant, notre cabotage
nous a tout de même permis de réaliser combien les gens d'ici sont
humbles et chaleureux, prêts à rendre service et à partager. Nous
avons vu depuis la mer une nature magnifique, aux forets profondes
dominées par de puissants volcans, rendue mystérieuse par les cris
des singes et le chant des oiseaux.
Sodric se trouve
maintenant en Malaisie, juste à côté de Singapour, mais il est
certain que nous ne quitterons pas cette région sans retourner
voyager d'îles en îles dans ce vaste pays.
Voilà bien le premier pays que l'on visite où les gens réclament d'être photographiés. Les indonésiens sont les rois du selfie.
Les rencontres sont faciles, le sourire toujours de mise.
On peut même être mis à contribution pour des missions très officielles...
Les mouillages indonésiens sont un peu déroutants, entre eaux glauques des abords des villes et cristallines des lagons.
Du Timor au chenal de Singapour, la navigation de 1500 milles est parsemée d’embûches, tant la pêche est intensive dans ces eaux.
L'encornet est une espèce particulièrement traquée, depuis des radeaux immobiles ou sur des bateaux araignées heureusement fortement éclairés la nuit.
Bien que l'on rencontre des villages chrétiens, notamment sur l'île de Flores, nous sommes dans le plus grand pays musulman du monde et les mosquées font partie du paysage.
Les appels à la prière font aussi partis du paysage ... sonore.
D'une région à l'autre, les habitations sont très différentes. Nous avons admiré les maisons sur pilotis de l'ouest de Flores.
En ville, le décor est parfois moins soigné ...
... ce qui vaut aussi pour les marchés
Quand à la pollution, elle est omniprésente et on peut regretter qu'il n'y ait pas vraiment de prise de conscience environnementale.
La nature de son côté est imposante et parfois ... remuante.
A Komodo, les fonds marins sont superbes ...
... comme les paysages
Nous y avons bien sûr rendu visite aux fameux varans
Drôle de bête dont les trois mètres de longueur impressionnent tout de même.
Ce qui permet à la maison des rangers d'être bien gardée.