dimanche 27 novembre 2016

NIUE

NIUE

Nous quittons les îles Cook pour rejoindre un des plus grands îlots coralliens du monde ... mais également un des plus petits États : le royaume de NIUE.

Le décor est totalement différent de ce que nous avions vu jusqu'à présent. L'ancien volcan, remonté au niveau de la mer, a élevé les coraux qui le recouvre à 60m de hauteur. Niue est une île corallienne surélevée qui ressemble à une immense galette posée sur l'eau. 
Le plateau central, avec sa végétation uniforme, est un peu triste et monotone, mais le rivage  creusé de cavernes et de canyons est réellement superbe.
Ce petit royaume est très dépendant de la Nouvelle Zélande qui est située à 2400 km au sud ouest. Beaucoup de maisons ont été abandonnées suite au passage du dernier cyclone mais les 1700 habitants qui y vivent sont, comme toujours sur ces terres perdues, des gens sympathiques qui ne demandent qu'à discuter. Seul petit problème, il nous faut parfaire notre anglais si on veut pouvoir faire des rencontres. Pour nous maintenant, c'est travaux pratiques intensifs tous les jours.

Sur  le bateau comme à terre, les baleines nous accompagnent tout au long de notre séjour.



Depuis Palmerston, une petite équipe s'est formée. A vous de trouver l'irlandais, l'allemande, le franco-canadien, l'italienne … et la française.

Canyons, piscines, grottes et arches gigantesques 



On va de surprises en surprises quand on découvre le littoral de Niue.


La foret sèche ou plus humide couvre la quasi totalité de l'île

L'absence d'agriculture rend la vie très chère à Niue

la côte au vent franchement hostile …

 … mais qui recèle des lieux tellement inattendus que cela vaut bien la photo

Lieu de rencontre incontournable : le marché où les sourires de l'île se donnent rendez-vous.









Les l'îles Cook

LES ILES COOK

Sur la route de la Nouvelle-Zélande, nous choisissons un itinéraire assez sud qui, délaissant les Saoma, nous amènera aux Cook du sud, puis sur l'île de Niue et aux Tonga.

Les îles Cook sont un très vaste archipel composé d'une quinzaine d'atolls. Nous avons fait halte sur deux d'entre eux : Aitutaki et Palmerston.

Nous avons parcouru à pied l’îlot principal de l'atoll d'Aitutaki. Il est consacré en grande partie à l'agriculture vivrière. Ici, les polynésiens sont toujours aussi calmes et détendus, sauf qu'ils parlent anglais, jouent au rugby, roulent à gauche sur leurs vespas chinoises et paient en dollars néo-zélandais.

Ensuite, nous sommes restés quelques temps sur l'atoll de Palmerston : Baleines à bosse autour du bateau et partage d'un moment de vie avec les 60 habitants de l'île.
Cette petite population est divisée en trois familles. Dans leur isolement, ils vivent une autarcie qui semble harmonieuse avec leur propre administration et leurs propres règles.
L'accueil des voiliers (les seuls touristes sur l'île) est parfaitement organisé, chaque famille prenant en charge les équipages au fur et à mesure de leur arrivée. On soupçonne même une petite concurrence entre elles pour "capter" les visiteurs et leurs offrir le meilleur de ce qu'ils ont: la sincérité de leur amitié et des repas pantagruéliques.
Bien qu'on ne soit resté que quelques jours, les embrassades du départ étaient émouvantes.


Merci à Shon et Sabina pour leurs photos.


Petit déjeuner en mer sur la route des îles Cook


le mouillage de Aitutaki

Toujours aussi beaux les verts et les bleus des lagons … 

même s'il faut un peu transpirer pour découvrir ces paysages

Un élevage de bénitiers

C'est le moment de se mettre aux « fish and chips » et à la bière néo-zélandaise

Sympa les pièces de monnaie des Cook

La rue principale de Palmerston pas trop perturbée par le bruit des voitures

William Marsters est l’ancêtre commun de toute cette communauté. Il avait trois femmes qui sont à l'origine de chacune des trois familles de l'île

Ici, on vénère plus la reine d'Angleterre que le gouverneur des îles Cook

Les habitants de l'île ne sont pas avares d'embrassades. Pour eux, ce sont de longs bisous sur la bouche …

on s'est contenté de notre traditionnelle bise sur la joue

La cloche de l'église vient d'un des nombreux bateaux ayant fait naufrage sur ce récif inhospitalier

Un vrai paradis pour les enfants ….


… mais attention, on ne plaisante pas avec la discipline et l'école c'est du sérieux. Les cours sont suivis par correspondance et les jeunes sont épaulés pour leurs devoirs par une équipe pédagogique très attentive. 

Résultat : aucun enfant n'est expatrié avant les études universitaires, les familles restent unies. Un exemple à méditer en Polynésie française

Tous les jours, nous prenons avec les autres navigateurs un repas chez Bob, 

et si nous ne pouvons pas être présents, il nous l'apporte au bateau. On n'avait jamais vu ça !!!

Pour les plus petits comme pour les plus grands, accueillir le voyageur est un devoir.


Et même les baleines à bosse s'y mettent en venant saluer les bateaux au mouillage