LES ILES COOK
Sur
la route de la Nouvelle-Zélande, nous choisissons un itinéraire assez sud qui,
délaissant les Saoma, nous amènera aux Cook du sud, puis sur l'île de Niue et
aux Tonga.
Les
îles Cook sont un très vaste archipel composé d'une quinzaine d'atolls. Nous
avons fait halte sur deux d'entre eux : Aitutaki et Palmerston.
Nous
avons parcouru à pied l’îlot principal de l'atoll d'Aitutaki. Il est consacré
en grande partie à l'agriculture vivrière. Ici, les polynésiens sont toujours
aussi calmes et détendus, sauf qu'ils parlent anglais, jouent au rugby, roulent
à gauche sur leurs vespas chinoises et paient en dollars néo-zélandais.
Ensuite,
nous sommes restés quelques temps sur l'atoll de Palmerston : Baleines à
bosse autour du bateau et partage d'un moment de vie avec les 60 habitants de
l'île.
Cette
petite population est divisée en trois familles. Dans leur isolement, ils
vivent une autarcie qui semble harmonieuse avec leur propre administration et
leurs propres règles.
L'accueil
des voiliers (les seuls touristes sur l'île) est parfaitement organisé, chaque
famille prenant en charge les équipages au fur et à mesure de leur arrivée. On
soupçonne même une petite concurrence entre elles pour "capter" les
visiteurs et leurs offrir le meilleur de ce qu'ils ont: la sincérité de leur amitié
et des repas pantagruéliques.
Bien
qu'on ne soit resté que quelques jours, les embrassades du départ étaient
émouvantes.
Merci
à Shon et Sabina pour leurs photos.
Petit déjeuner en mer sur
la route des îles Cook
le mouillage de Aitutaki
Toujours aussi beaux les
verts et les bleus des lagons …
même
s'il faut un peu transpirer pour découvrir ces paysages
Un élevage de bénitiers
C'est le moment de se
mettre aux « fish and chips » et à la bière néo-zélandaise
Sympa les pièces de monnaie
des Cook
La rue principale de
Palmerston pas trop perturbée par le bruit des voitures
William Marsters est
l’ancêtre commun de toute cette communauté. Il avait trois femmes qui sont à
l'origine de chacune des trois familles de l'île
Ici, on vénère plus la
reine d'Angleterre que le gouverneur des îles Cook
Les habitants de l'île ne
sont pas avares d'embrassades. Pour eux, ce sont de longs bisous sur la bouche
…
on s'est contenté de notre
traditionnelle bise sur la joue
La cloche de l'église vient
d'un des nombreux bateaux ayant fait naufrage sur ce récif inhospitalier
Un vrai paradis pour les
enfants ….
…
… mais attention, on ne
plaisante pas avec la discipline et l'école c'est du sérieux. Les cours sont
suivis par correspondance et les jeunes sont épaulés pour leurs devoirs par une
équipe pédagogique très attentive.
Résultat : aucun enfant n'est expatrié avant les études universitaires, les familles restent unies. Un exemple à méditer en Polynésie française
Tous les jours, nous
prenons avec les autres navigateurs un repas chez Bob,
et si
nous ne pouvons pas être présents, il nous l'apporte au bateau. On n'avait
jamais vu ça !!!
Pour
les plus petits comme pour les plus grands, accueillir le voyageur est un
devoir.
Et même les baleines à
bosse s'y mettent en venant saluer les bateaux au mouillage
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