mercredi 17 mai 2023

 

LA PENINSULE MALAISIENNE : DE LANGKAWI A L’ILE DE TIOMAN

Eh bien oui, le blog du voyage de Sodric reprend du service.

Les derniers épisodes, plutôt lointains, racontaient notre traversée du COVID et les longs stand-by de Sodric en Indonésie puis en Thaïlande. Quelques événements : naissances de petits enfants et déménagement de La Rochelle en Bretagne, nous ont aussi poussés à prolonger notre séjour en France.

Mais maintenant les affaires reprennent. Nous avons rejoins  Phuket le 20 mars dernier, réarmé Sodric, puis repris la mer le 29 mars. Après quelques escales dans les îles de la baie thaïlandaises de Phang Nga, route sur l’île de Langkawi, située tout au nord de la côte ouest malaisienne, que nous atteignons le 8 avril.

Il faut dire que nous étions un peu pressés. En effet, grande première, nous participons à un rallye qui propose de découvrir la Malaisie par la mer. Au programme, le contournement de la péninsule malaisienne puis, après un passage par les îles Anambas, situées en Indonésie au sud de la mer de Chine, nous longerons les côtes nord et nord/est de Bornéo.

Si ce n’est quelques problèmes de langues, nous craignons que notre anglais ne reste définitivement un peu laborieux, nous nous intégrons facilement dans l’ambiance décontractée de ce groupe de voileux venu de divers horizons.

Côté navigation, beaucoup de moteur sur les eaux turbides et peu amènes des détroits de Malacca et de Singapour. Mais nous retrouvons le charme des îles tropicales lors de notre remontée de la coté ouest de la péninsule jusqu’à l'île de Tioman.  


Départ de Langkawi où nous musardons un peu.

Lors de la descente vers le détroit de Singapour, nous faisons souvent halte dans des complexes hôtel/marina + golf en option. Au moins, cela nous permet de profiter des piscines.

Première escale à Georges Town sur l'île de Pinang, ville extrêmement cosmopolite avec ses quartiers indiens, chinois et musulmans. 

Dans le vieux Georges Town, on trouve aussi l'influence des colons européens.

Une découverte: l'importance du culte des ancêtres dans les maisons chinoises avec une pièce incroyablement décorée qui leur est dédiée.



La petite troupe de marins continue sa route vers le sud où elle est chaleureusement accueillie. Ici, sur l'ile de Pangkor: balades et excellents repas.  

Chaque ville possède son quartier chinois. A Pangkor, la communauté détient le monopole de toute la filière pêche; des bateau au commerce de gros.

Ces bateaux, tout en bois et savamment peints, sont d'ailleurs magnifiques. 


Nouvelle escale à Malacca où l'on débute par le marché de nuit. 

Cette ancienne citée marchande a donné son nom au détroit. Elle était le point de passage obligatoire pour les navires marchands.

Détenir Malacca, c'était détenir le contrôle du commerce entre l'Asie du sud Est, l'Inde et l'Europe. En cherchant des alliances avec les sultans locaux, les portugais l'on conquise en 1511, chassés par les hollandais, chassés par les britanniques. Les chinois, pour leur part, ont toujours été présents pour tenir boutiques

A Malacca, on a donc des vestiges de forts portugais, un quartier hollandais tout en rouge avec ses églises ...


... des temples hindous et chinois, des mosquées.

Au milieu de cela, on trouve quelques maisons traditionnelles malaisiennes.

Nous repassons la pointe sud de la péninsule malaisienne et retrouvons le trafic intense des cargos dans le détroit de Singapour.

En remontant la côte Est, quelques balades sont organisées pour le passage du rallye. Ici, dans la campagne de Johor.

Et nous retrouvons enfin des mouillages tels qu'on les aimes en approchant de l'île de Tioman.

    
A Tioman, superbe snorkeling sur Pulau Tulai