DE L’INDONESIE A LA THAILANDE – LE DETROIT DE MALACCA
Enfin en mer.
Certes, ce n’est pas le grand large et nous naviguons dans
une des mers les plus peuplées du monde, mais quel bonheur de tracer une route,
choisir des options de navigation, sentir Sodric accueillir les risées par un
doux mouvement de gite, la houle le faire doucement tanguer, reprendre les
gestes du quotidien en mer et le rythme des quarts.
Comme nous ne pouvons pas faire escale, nous choisissons de
naviguer dans le rail montant des cargos. Cela nous impose une veille attentive
du trafic mais nous assure de ne pas rencontrer les filets de pêche des bateaux
locaux. Cette option s’avère beaucoup plus sécurisante sur les 200 premiers
milles durant lesquels le trafic est régulé. Après, dans toute la partie nord
du détroit, c’est le slalom entre chalutiers, senneurs, lamparos qui, dans
certains secteurs travaillent tous au même endroit, avec des densités de
bateaux incroyables. La nuit, face à la multitude - ou l’absence – de leurs
feux, impossible de distinguer l’avant de l’arrière, en plus, chacun se déplace
différemment selon son mode de pêche. Il faut donc apprendre le plus vite
possible à les distinguer de manière à limiter au maximum les situations
« chaudes » et les frayeurs … qui sont de toutes façons inévitables.
Après quatre jours de mer, nous voilà arrivés à l’Est de
Phuket, au mouillage sur la zone de quarantaine. On sent une organisation bien
rodée. Visite à bord uniquement du personnel médical, tests PCR puis 8 jours
d’attente.
Cela donne le temps d’écrire une nouvelle page sur le blog de
Sodric.
Images du large: quand l'orage menace sur le détroit de Malacca |
La quiétude du soir quand tout se calme. |
Ces étranges lucioles, parfois si nombreuses qu'elles en illuminent le ciel. |
Etranges personnages que les Thaïs, nous ne les imaginions pas comme ça!!! |
Quarantaine: entre jeux et couchés de soleil. |