samedi 19 octobre 2013

BRAVA

Nous voilà rendus à l’extrême sud-ouest de l'archipel du Cap-Vert, l'île de Brava.

C'est la plus petite des îles habitées mais également la plus isolée. Elle est la plus verte de toutes, la plus fleurie aussi. Il faut vraiment être attentif pour ne pas manquer le regard du paysan dans son champ de canne, qui attend de croiser le votre pour un cordial « bun dia, esta buen » (créole approximatif).

Le revers de la carte postale c'est un exode massif. En trente ans, la population est passée de 20 000 à 5 000 habitants. Il n'existe pas de famille dont au moins un des siens ne vive au Etats-Unis. Ces expatriés contribuent largement à la santé économique de l'île.


On n'oubliera pas la gentillesse de Béto qui nous accueille du mieux qu'il peut à Furna et facilite grandement notre séjour, les moments partagés avec les pêcheurs de la baie de Ferreiros, d’inénarrables trajets en aluguers et bien entendu, de superbes balades dans une nature tantôt austère, tantôt luxuriante.

Le mouillage devant le petit village de Furna
Jean-Pierre part à la pêche



Les langoustes de Brava

Départ pour Faja de Agua dans un décor toujours grandiose

Le pressoir à cannes pour la fabrication du grogue. Une grande barre de bois est placée sur la partie haute. Elle est actionnée par un bœuf qui tourne autour du pressoir.  Au second plan, des âtres permettent  la distillation du sirop de canne.

Pierres à moudre qui étaient présentes dans chaque maison

A partir de 600 m d'altitude, on commence à cheminer parmi les fleurs.

Cova Joana, un village typique. 

Les baobabs sont ici très présents

En montagne, maison bordée de haies d'hibiscus

Descente sur Nova Sintra

Sodric au mouillage de Faja de Agua

Visite de la distillerie de José, à Faja de Agua.
 L'alambic

La réserve de rhum jeune ... il faut goûter bien sûr


La réserve de rhum vieux, conservé en fûts de chêne ... il faut goûter bien sûr
 avec Monica et Rainer (touristes allemands hébergés chez José)





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