dimanche 4 septembre 2016

RETOUR AUX TUAMOTU

Après les Marquises, notre route nous a à nouveau conduits vers les Tuamotu et nous en avons profité pour découvrir des atolls perdus que nous ne connaissions pas.
Tahanea, Raraka, Kauehi, Aratika, autant d'endroits où l'éloignement est total, les plages désertes innombrables.
Mais nous avons été surtout frappés par l'isolement des gens qui y vivent. Dans ces lieux, souvent pas de téléphone, encore moins d'internet pour une page de blog. Le premier médecin est à plusieurs heures de bateau ou d'avion pour les cas les plus graves. Le bateau avitailleur ne passe que tous les quinze jours si la météo le permet et il faut savoir vivre avec ce que donne la nature : la pêche, la noix de coco, quelques fruits et l'eau de pluie.
Cependant, nous avons, comme souvent en Polynésie, trouvé des petites communautés accueillantes et généreuses où il n'est pas difficile de s'intégrer. Ceci est d'autant plus vrai que nous étions en dehors des routes classiques suivies par les voiliers et que les rares visites sont très appréciées.


Merci à nouveau à Serge et Claire puis à Caroline pour leur contribution aux photos et films.


la récolte des noix de coco ...
... pour l'apéro du soir.
Grace au vent et au soleil, le séchage des bananes.
Drôle de bête, le crabe des cocotiers au gout de noix de coco.
Pas mal ce coup là...
2,40 m pour 70 kg. Joli marlin.
Le soir, à Apataki, Tony gère le dépeçage ... et la distribution du poisson.  

Pour entrer dans les atolls, il faut franchir des passes pas toujours calmes.
Mais ça c'est toujours bien passé.
Dans le lagon, attention aux "patates" de corail, invisibles si on a le soleil de face. 

Mais arrive bientôt la récompense: un mouillage solitaire sur fond d'eau turquoise, de sable blanc et de cocotiers,

A nous les plages du lagon.
l'arbre de fer ou "aito": le guerrier.


Les ressources inépuisables du cocotier
Trop dur ...


Sous le soleil exactement ...


Changement de décors côté océan: le récif sauvage et inhospitalier.
La végétation essaie de conquérir ce lieux à l'air salin et battu par les vents ...

... et certaines espèces douées d'une incroyable résistance y arrivent. 




Avec les Pomotu, le déchargement du cargo avitailleur, lien essentiel.
Sur l'atoll de Kauehi, c'est parti pour un dimanche à la plage.

Musique, rires, chansons ... et quelques caisses de bière.


Plein de belles rencontres, on se sent vite bien aux Tuamotu.
Sur l'atoll perdu de Raraka, une seule classe pour tous les niveaux de la maternelle et du primaire.
Comme dans le reste de la Polynésie, la religion est très importante aux Tuamotu.
Mais ici, les églises sont magnifiquement décorées avec des milliers de coquillages.


Un des moyen de transport prisé des Pomotu.
-"Je vais pêcher des loches, tu en veux"
- "Ben oui, bien sûr, maururu" 


Le cochon élevé aux noix de coco, un animal sacré mais aussi une bonne source de nourriture.
Même si certains ne semblent pas près de passer à la casserole.

Et si on allait faire un tour sous l'eau.
Des algues et des coraux ...





Mais attention, gris ou à pointes noires, les requins ne sont jamais loin. 


Dans les passes, le spectacle est inoubliable.



Le rassemblement des loches pour la ponte annuelle.

Et pour finir, honneur au cocotier, roi des Tuamotu.






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