samedi 2 février 2013

DAKAR

Six jours de navigation et premières rencontres à DAKAR.
Largage de la deuxième balise ARGO à 300 milles au sud de Tenerife
Première pêche : un filet dans un safran !!!


 
Belle bagarre avec un thon de 15 kg. Après... c'est du travail.


Les pirogues de la baie de Dakar

Le cercle de voile de Dakar, un lieu cool, propice aux rencontres.

Photo prise du bateau: pécheurs ramenant un long filet sur la plage. Le travail est rythmé par les chants.





Film de la traversée et arrivée à Dakar.

On s'était préparé à une transition brutale entre notre tranquillité en mer et le plongeon dans la chaleur, la cohue, la poussière, la saleté de Dakar, donc, on n'a pas été pris au dépourvu.

Dès le jour de notre arrivée au cercle de voile de Dakar, petit havre de paix au fond de la baie, à l'Est de la ville, visite au village des pêcheurs et son marché tous proche … couleurs et odeurs.

Le lendemain, mémorable journée en centre ville...

Dès le matin, apprentissage des codes à respecter pour tenir le « baratineur » à distance : ne pas s'attendrir sur la naissance de son dernier fils... et ne pas accepter gris-gris et bijoux en l'honneur du bébé, cadeaux qui au final, au bout de 20 minutes, exigent une compensation financière.

Puis, pour obtenir le « passavant », document indispensable pour circuler en bateau dans les eaux sénégalaises nous nous sommes rendu au bureau des douanes.

Grâce à un douanier, un peu spécial que nous n'avons pas, par mégarde, immédiatement salué et qui en punition, avait décidé de nous refuser le sésame, nous avons passé une super journée en compagnie d'un jeune sénégalais, apprenti transitaire en douane, qui ne tolérant pas l'attitude de son compatriote, a pris notre problème en main.

Nous avons ainsi parcouru la ville avec notre ange gardien et été reçus par toute la hierarchie des douanes de Dakar jusqu'au bureau du Colonel de la place qui a réglé ce délicat problème en un coup de fil.

L'immersion dans les méandres de l'administration a été totale, on en a profité pour parler de plein de choses avec les gens rencontrés … pas stressés du tout, on a adoré.

Cerise sur le gateau, nous avons été reçu par le père de notre protecteur, Amadou Lamine Sall, conseillé du ministre de la culture en charge du projet de constuction du mémorial de Goré dans son bureau au ministère! M. Lamine Sall est avant tout un poète, lauréat du grand prix de l'académie française, disciple de Léopold Sédar Senghor. Vivement interressé par notre démarche, il nous a offert un de ses recueils après une discussion pleine d'humanité, qui restera gravée dans notre mémoire.
La place de l’indépendance au centre de Dakar.

La pose du midi dans les bureaux du ministère de la culture. Au premier plan, maquette du projet de construction d'un gigantesque mémorial de l'île de Goré.

Demain, départ pour une navigation de 60 miles vers le Siné Saloum où nous déchargerons l'essentiel de notre matériel pour VSF avant de rejoindre la Casamance.

PS : Nous n'avons pas beaucoup de photos de Dakar car nous ne sommes pas à l'aise pour photographier à leur insu des gens qui vivent souvent de peu de choses.

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