vendredi 15 février 2013


NIOMOUNE

Nous remontons un peu plus le fleuve Casamance et embouquons lentement un autre bolon, cette fois sur la rive nord. L'eau est marron, c'est la marée basse avec un coefficient de 105 et voilà l'étrave de Sodric dans la vase ( aucun des bolons n'est balisé, hormis parfois quelques branchages connus des locaux) petite marche arrière et c'est reparti.
Nous jetons l'ancre devant Niomoun, petit village perdu au milieu de la mangrove.

Nouvel accueil chaleureux au campement local, cette fois tenue par Valérie, castraise de son état, mariée à un enfant du pays.

Dans ce village composé de quatre quartiers, l'activité est très liée à la production de riz durant la saison des pluies. Nous faisons la connaissance de Denis qui a la grosse responsabilité de décortiquer le riz (séparer le grain du son) pour l'ensemble du village, grace à une machine financée par un fond espagnol. 


Promenade dans les quartiers de Niomoun

Pour Aurélie, un anacardier et son fruit, la noix de cajou.

Vue depuis le bateau au petit jour
Maison traditionnelle de terre cuite et toit en chaume



 

Les rizières, le tamisage des grains de riz et le séchage devant les maisons.
 

Après trois jours passés à Niomoun, nous remontons le fleuve jusqu'à Ziguinchor, ville de 50 000 habitants, capitale de la Casamance.

Mouillage devant l'hôtel de luxe de la ville. Approvisionnements en  légumes, fruits et eau, découverte des quartiers avec leurs grandes "rues" de sable qui, le soir, se transforment en terrain de foot.

Jolis moments grâce à Cécile et Jean-Marie, collègues de Voiles Sans Frontière et surtout artistes, qui donnent des représentations de théâtre pour enfants. Les petites têtes noires, subjuguées par le spectacle, sont bien les mêmes que nos têtes blondes.

Nos itinéraires à ce jour: en bleu en bateau, en rouge à pieds




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

N'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires ou envoyez nous des e-mails : jpi.bobo@gmail.com