Siné Saloum, mission accomplie.
Nous étions impatients de livrer le
matériel que nous transportions depuis La Rochelle.
Nous nous sommes donc présentés
devant le chenal de Niodior, gros bourg de 7000 habitants, à la
tombée du jour. Premier essais manqué, plus assez d'eau pour SODRIC
et la marée qui baisse.
Pas grave, nous voilà partis pour
Djifere, village de pêcheurs situé à l'entrée du Siné-Saloum que
nous atteignons à la nuit.
Le lendemain, visite du village,
multiples discussions avec le boulanger, le fournisseur de matériel
pour les bateaux (on ne se refait pas), ou au café. Un pêcheur qui
avait gardé notre annexe nous invite à partager son repas avec sa
famille … immersion totale.
L'après midi, deuxième essai réussi
pour rejoindre Niodior et livraison des 250 kg de matériel.
Balade à Niodior où nous sommes
gentiment invités à manger le lendemain midi l'incontournable
tiboudiène au dispensaire du village.
Le village de pêcheurs de Djifère, à l'entrée du Siné Saloum |
Niodior, le départ des femmes pour la pêche aux coquillages |
SODRIC intéresse vivement les enfants de Niodior |
Sur la route de la Casamance, la pêche continue ... mais les poissons ne sont plus les mêmes. |
Premières rencontres en Casamance
Après une navigation de nuit rendue
fatiguante par la veille intense liée à la présence de multiples
bateaux de pêche, nous découvrons avec ravissement la Casamance.
Escale à Elinkine, village situé dans
le deuxième bolon qui s'enfonce dans les terres au sud du fleuve.
Nous faisons naturellement halte devant
le « campement villageois », sorte d'hotel à ciel ouvert
où les prix pratiqués sont inversement proportionnels à la chaleur
de l'acceuil. Les bénéfices réalisés par Luc (ancien capitaine de
Bègles) sont utilisés pour l'équipement du village.
Sur son conseil, nous enfilons les
chaussures de marche et partons dans la brousse, technique propice
aux rencontres.
Cherchant notre route, le hasard nous
guide chez jacques, à la fois pêcheur, peintre, producteur de
bœufs, de vin de palme et de riz. Dans la famille, on s'appelle
Rose, Sophie, Basile ou Charlemagne car on est chrétien. Il nous
fait pénétrer au cœur de son afrique. Que du bonheur.
Premières rencontres avec la mangrove. |
Nous voilà partis dans la brousse, 10km à pieds parmi les palmiers, baobabs et autres fromagers |
La récolte du vin de palme
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Les bœufs et les rizières |
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